Les femmes partout dans le monde sont victimes de violences. Le plus souvent, ces violences sont faites par des personnes intimes. Face à la recrudescence des cas de violences, ONU Femmes lance la campagne « Orangez le monde: 16 jours d’action contre les violences faites aux femmes » depuis 1991. Cette campagne internationale débute du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination des violences à l’encontre des femmes, au 10 décembre, Journée internationale des droits humains. Si les violences physiques et sexuelles sont les plus récurrentes, elles ne demeurent pas les seules.
1- Violences sexuelles
Viol, harcèlement sexuel, attouchements, prostitution forcée, baisers à caractère sexuel, comportements d’exhibitionnisme, embrasser de force, embrasser sans consentement.
2- Violences physiques
La violence physique se caractérise par des sévices corporels notamment la bastonnade, la division sexuelle du travail fait (toutes les tâches domestiques incombent à la femme en plus des travaux champêtre si elle est dans un milieu rural.)
3- Violences psychologiques
De nature surtout morale, cette forme de violence est accablante, car elle reste toujours présente dans le subconscient de la victime et déterminera plus tard son comportement. Manque ou insuffisance d’éducation/formation, sous-représentation en emploi, lévirat, les rites de veuvages, mauvaise santé et sexualité, abandon de la famille, manque d’affection.
4- Violences économiques
C’est une forme de violence, souvent très subtile au départ. Elle contribue à l’emprise et fait en sorte que le conjoint s’approprie les décisions économiques de la famille, crée une dépendance économique envers lui et affecte la capacité de la victime de subvenir à ses besoins de base et à ceux de ses enfants en cas de séparation. Interdiction de travail par l’époux ; refus d’assurer les charges domestiques (argent de la popote, petit-déjeuner des enfants) ; abandon des charges du foyer par le mari (refus de payer la scolarité des enfants, loyer, les factures…) ; interdiction d’exercer une activité génératrice de revenus, contrôle des dépenses et revenus de la femme par l’homme, vol d’argent de la femme par le mari, les prêts fréquents et non remboursés, etc.
Renforcer les dispositions juridiques, mais aussi veiller à leur application permettra de réduire, au mieux d’éliminer toutes les formes de violences.