Allaiter son bébé est naturel. Le lait maternel constitue en effet le meilleur aliment pour les nouveaux nés. Sauf que, quand la maman est séropositive, un suivi se fait ou au pire des cas un refus catégorique s’impose à la maman. Une mesure pour préserver le nouveau-né de l’infection du VIH SIDA.
C’est possible pour une femme séropositive de mettre au monde un enfant sain. Il faut d’abord que celle-ci connaisse son statut sérologique. C’est d’ailleurs pourquoi au cours des consultations prénatales, il est exigé le test du dépistage du VIH SIDA . Quand le test est positif, la femme enceinte est prise en charge par le Programme de Prévention Mère-enfant du VIH. Dans ce cas la mère est mise sous traitement antirétroviral jusqu’à l’accouchement. Durant l’accouchement, tout est mis en œuvre pour éviter le contact de sang entre la mère et le nouveau-né.
La bataille ne s’arrête pas là. Puisque le bébé court de risque en étant allaité au sein maternel l’Organisation Mondiale de la Santé a décidé de recommander aux femmes infectées par le VIH d’éviter l’allaitement quand une alternative sûre est possible. « Je préconise personnellement un allaitement artificiel pour éviter tout risque. La prise des antirétroviraux ne garantit pas une vie sans contamination du nouveau-né » précise Maestro AGBEDOUVI Médecin Gynécologue.
Sans prise en charge médicale, la mortalité des enfants infectés atteint 50 % au cours de leur première année.
La Rédaction