Le savoir-faire des jeunes et femmes togolais était exposé à la foire du consommé local. Ce jeudi, 10 octobre 2024, est lancé officiellement le mois du consommer local à Kpalimé, préfecture de Kloto à 119 Km de Lomé. Des femmes et jeunes ont exposé leurs produits à la foire du consommer local. Cela témoigne de leur implication dans la production, la transformation et la commercialisation des produits togolais.
Tout le long du mois d’octobre, les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) célèbrent la consommation locale. Le Togo a officiellement lancé ce mois ce jeudi 10 octobre 2024 à Kpalimé, commune de Kloto1 en présence des membres du gouvernement et de la représentante résidente de l’UEMOA au Togo. « Développement du tissu industriel pour une consommation locale dynamique et durable : enjeux et défis », est le thème retenu pour cette 5ᵉ édition.
Les femmes et jeunes sont fortement impliqués dans la production de produits locaux. L’Union des Coopératives de Femmes du Canton de Yokélé (UCOFECY), présente à la foire du consommer local, par exemple, commercialisent des produits qu’elles-mêmes produisent et transforment. « Nous avons commencé par le maraîchage. Aujourd’hui, au-delà de ça, nous produisons les noix de palme que nous transformons après en huile rouge, huile d’amande, de palmistes et en savons. Nous recyclons des feuilles pour en faire des perles », a expliqué Avosse clémentine, Présidente de UCOFECY.
Tout comme ces femmes du canton de Yokélé, les entrepreneurs togolais ont besoin de soutien, notamment en consommant les produits qu’ils produisent. D’ailleurs, la ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivedor dans son discours de lancement a invité à la solidarité. « Nous réaffirmons notre appel au patriotisme, à la citoyenneté responsable de tous les Togolais et togolaises à intégrer dans nos comportements quotidiens, la culture de la consommation locale et le réflexe du choix des produits locaux, véritables leviers de croissance de notre économie. Nous aurions ainsi contribué à l’amélioration des conditions de vie des producteurs des biens et services locaux, notamment les femmes et jeunes », a-t-elle déclaré.
Le mois du consommer local a permis aux acteurs de l’écosystème entrepreneurial d’évaluer les principaux besoins des promoteurs et des consommateurs en termes de traçabilité des produits, de qualité, de normes et de packaging ainsi que les renforcements de capacités des acteurs et la problématique du coût des facteurs de production. Selon le gouvernement, les quatre premières éditions ont permis ‘une augmentation de plus de 40 % du chiffre d’affaires et le renforcement des effectifs dans certains secteurs comme du cosmétique, de l’habillement et de l’agroalimentaire’.