Togo : des centres d’écoute pour les survivants de VBG
Au Togo, les Violences Basées sur le Genre sont récurrentes. 32 % des femmes togolaises (soit une femme sur trois, ou 1 030 208 personnes.) ont déjà été victimes, au moins une fois, de violences sexuelles et physiques dès l’âge de 15 ans selon l’étude démographique santé de 2013-2014. Le mal étant connu, des initiatives sont prises pour protéger les femmes dans leur ensemble, mais aussi, permettre à celle confrontée au phénomène d’appeler à l’aide. Un numéro vert et des centres d’écoutes sont mis en place par le gouvernement et des organisations de la société civile.
Dans plusieurs villes du Togo, le gouvernement togolais avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers ont créé des centres d’écoute et de conseil psychosocial des victimes de VBG. Ces centres existent dans plus de plus d’une dizaine de villes et accueillent quotidiennes des survivantes.
Il s’agit de :
– Centre d’écoute de Novissi (Lomé) DGGPF
– Centre d’écoute de Vo (Vogan) GF2D
– Centre d’écoute des Lacs (Aného) GF2D
– Centre d’écoute de Zio (Tsévié) GF2D
– Centre d’écoute de kloto (Kpalimé) GF2D
– Centre d’écoute de l’Ogou (Atakpamé) GF2D
– Centre d’écoute de Kozah (Kara) DGGPF 8 Centre d’écoute de Assoli (Bafilo)
– Centre d’écoute de Kéran(Kantè) DGGPF
– Centre d’écoute de Tône (Dapaong) DGGPF
– Centre d’écoute de Cinkassé (Cinkassé) DGGPF
– Centre d’écoute de Kpendjal Ouest (Naki Est) DGGPF
– Centre d’écoute de Edzranawé (Lomé) GF2D
Au-delà de ces centres d’écoutes, il existe un chatbot automatisé dénommé « Akofa » qui s’inscrit dans le cadre d’un projet commun du Groupe de Réflexion Femme, Démocratie et Développement (GF2D) et du Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation. Il s’accompagne également des plateformes WhatsApp (envoyez « SOS » au 93968989. Cela permet non seulement à une victime d’appeler à la rescousse, mais aussi à toute autre personne de dénoncer des cas de VBG.
Les Violences Basées sur le Genre (VBG) sont l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Les femmes en sont plus victimes.
Ceci est un article de sensibilisation dans le cadre du projet « Centre de promotion féminine d’Ogou1 et égalité femme-homme dans les communes du Togo » piloté par la Faitière des Communes du Togo (FCT) grâce à l’appui de l’Union Européenne et l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF).
