La Journée Internationale des Droits des Femmes est célébrée en différée à l’Assemblée nationale togolaise ce lundi 24 mars 2025. La rencontre, organisée par l’Association des Femmes de l’Administration Parlementaire (AFAP) et du Caucus des femmes parlementaires a réuni le personnel administratif de l’institution, des députés et des invités. Au-delà des communications, la journée de célébration des femmes de l’Assemblée nationale a permis de formuler des recommandations.
Les discussions ont porté sur deux thèmes : « Enjeux et défis de la participation de la femme à la vie publique au Togo » présenté par le Professeur Essohana Tontasse et « Promotion des femmes au sein de l’Assemblée nationale : état des lieux et perspectives », animé par l’Honorable Professeur Germaine Kouméalo Anaté.
Le Président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, a participé de bout en bout aux échanges. « Je dois avouer que j’ai été particulièrement édifié par les deux communications présentées. Elles ont mis en évidence l’importance d’anticiper les enjeux liés à la participation des femmes à la vie publique. Cela me permet de mieux comprendre pourquoi le Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, qui incarne une vision de progrès et d’anticipation, a toujours accordé une place de choix à la promotion du genre », a-t-il déclaré. Le Président de l’Assemblée nationale a exhorté en outre à ‘faire de chaque célébration du 8 mars une occasion d’évaluation’, afin de ‘mesurer avec rigueur de manière qualitative et quantitative les retombées de notre engagement pour les droits des femmes’.

L’Honorable Myriam Dossou-d’Almeida, 6ᵉ Vice-présidente, pour sa part, s’est réjouis des avancées en matière de promotion de l’inclusion des genres : « Nous sommes donc les actrices certes, mais aussi les gardiennes de ces progrès et par notre présence massive ici aujourd’hui et les thèmes pertinents qui ont été choisis, nous réaffirmons l’importance du rôle des femmes dans la consolidation de notre démocratie et dans la promotion du genre », a-t-elle affirmé.

Les échanges ont accouché de plusieurs recommandations, notamment : le renforcement des capacités des femmes ; la sensibilisation communautaire à l’égalité de genre ; la mise en œuvre effective des textes existants ; la promotion de la discrimination positive dans les nominations.
Notons que, 42 femmes travaillent à l’Assemblée nationale, 23 d’entre elles occupent des fonctions de responsabilité, soit 54,8% des effectifs féminins.