Le Ramadan, mois sacré pour les musulmans, est un moment de piété et d’invocation. Tous les musulmans en âge de jeûner doivent l’observer pendant toute la durée du Ramadan. Malgré cette obligation, certaines femmes sont exemptées du jeûne de Ramadan.
Des femmes sont dispensées du jeûne de Ramadan. Il s’agit de celles qui sont en menstruations, en lochies (après l’accouchement), en voyage, enceintes, malades et vieillardes. Pendant le carême, les femmes en menstruations, enceintes, qui ont accouché et voyagent peuvent rompre le jeûne et le restituer à la fin. Elles doivent rembourser le nombre de jours ratés après le Ramadan. Dans la sourate « Al-Baqara » (La vache) verset 184 il est dit « Pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal de jours ».
Les femmes enceintes qui envisagent de pratiquer le jeûne durant le ramadan doivent demander l’avis de leur médecin pour bénéficier d’un suivi. Dans certains cas, le jeûne en alternance pourrait être une option (une journée de jeûne suivie d’une ou de deux journées sans jeûne).
Celles qui ont une maladie chronique (anémie, ulcère, diabète…) et les vieillardes qui ne peuvent pas se priver de nourriture à des horaires indiqués doivent affranchir un jeûneur pendant la durée du jeûne. Il s’agit pour elles de nourrir quotidiennement un jeûneur durant cette période. Le verset 184 de la sourate « La Vache » précise « Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu’ (avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. »
Le jeûne de Ramadan, l’un des piliers de l’islam, dure 29 ou 30 jours. La célébration de l’Aïd-el-Fitr (fête de Ramadan) marque la fin du jeûne.
Farrida Ouro-Adoï