La participation politique des femmes contribue considérablement à la démocratie et à l’égalité des sexes. Pourtant, malgré les engagements et avancées, leur représentation dans les sphères décisionnelles reste faible. C’est dans cette optique que s’est tenu un atelier de formation du 31 mars au 1er avril 2025, destiné aux jeunes filles membres d’associations. Organisé par le Groupe de Réflexion et d’Action Femme, Démocratie et Développement (GF2D), il a reçu l’appui de la Fondation Hanns Seidel. Cet atelier est l’une des réponses aux défis persistants de l’accès des femmes à la gouvernance et vise à renforcer le leadership des jeunes filles et à favoriser leur engagement dans la vie politique et sociale.
Lors de la cérémonie d’ouverture, ADEKAMBI Bayi, Coordinatrice de projets au GF2D, a insisté sur la nécessité pour les jeunes filles de s’impliquer activement : « Lorsque les femmes participent activement à la politique, elles apportent des perspectives nouvelles et des solutions inclusives qui favorisent le développement économique et social du pays. Cet atelier est une opportunité pour vous d’acquérir les outils nécessaires afin de devenir des actrices du changement », a-t-elle mentionné.
L’atelier s’est déroulé sous forme de discussions et de présentations de modules. Sur le thème « Femmes : décentralisation et gouvernance locale » , Essossinam PALI , Directeur de la décentralisation a mis l’accent sur le rôle des femmes dans la gouvernance locale et la décentralisation. Il a souligné l’importance de leur participation aux instances décisionnelles pour une gestion plus inclusive et équitable des collectivités. Concernant le « Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP) et la planification et la budgétisation sensible au genre », ils permettent aux citoyens, notamment aux femmes, de suivre et d’évaluer l’action publique pour assurer une meilleure transparence.
À travers cette formation, le GF2D et ses partenaires renforcent le leadership des femmes au Togo. Ils souhaitent inspirer et outiller ces 25 jeunes filles togolaises afin qu’elles puissent, demain, occuper des postes stratégiques et influencer les politiques publiques en faveur de l’égalité des sexes.
NEMMA