INTERVIEW : « Je suis la vitrine par excellence de toutes les marques », Amé Océane CODJIA
« Les Témoignages D'AMÉ » est l’un des blogs ayant réussi à captiver par l’originalité des histoires, mais surtout par la finesse et la flexibilité de l’écriture. Blogueuse donc au départ, la créatrice de contenus de ce blog, Amé Océane Codjia est aujourd’hui l’une des figures les plus marquantes du digital au Togo, avec son émission LA POZ sur la Télévision Togolaise. Amé est une jeune Togolaise d’origine béninoise, mère d’un enfant, amoureuse de la bonne humeur, de l’animation, de la production d'émission TV, du marketing et de la communication, de la mode et de la littérature. Aujourd’hui, elle est ce que le net peut appeler « influenceuse ». Sa facilité rédactionnelle et son aisance oratoire sont des clés qui lui ont permis d’être ambassadrice pour plusieurs produits et marques. Mais bien avant, elle a été dessinatrice de mode pour Lolo Andoche, boulot qui lui a permis de payer ses études universitaires en 2e année ; a été publiciste dans une agence de communication puis responsable marketing dans une microfinance. Des sacrifices qui lui ont permis d’avoir un BTS en communication d’entreprise et une année de Licence en Communication et Négoces commerciales. En décembre 2022, elle renoue avec les études et se réoriente vers un autre domaine pas loin de la création : architecture et décoration d’intérieur. Humaniste et sociable, Amé apporte réconfort à travers les mots, mais aussi à travers des dons en nature et en espèces sur sa page. Aussi, elle met son expérience et son expertise au service des plus jeunes à travers des formations en animation, art oratoire et Maître de Cérémonie. Dans cette interview exclusive, elle parle de ses passions, de son histoire et de son activité professionnelle. Bonne lecture !
Deux choses que vous avez de la peine à dire sur vous-même ?
Je suis très exigeante et impatiente.
Comment est née votre passion pour les médias et comment cette carrière d’animatrice a-t-elle commencé ?
Tout est parti d’un défi. Une ancienne collègue a trouvé que j’étais « assez idiote » pour ne jamais devenir une animatrice. Je considère que personne n’a la clé du succès de son prochain et cette insulte m’a révoltée. Dès que j’ai eu l’opportunité d’exceller dans le domaine, je l’ai saisie pour prouver au monde entier que je pouvais faire mieux et bien. Ce parie a été relevé et j’ai fini par trouver gratifiant ce métier de contact avec le public que ce soit en tant que maitresse de cérémonie ou animatrice TV.
Qu’est-ce qui a fait d’Amé, celle qui est très connue et influenceuse aujourd’hui ?
Question complexe (sourire). Je pense que cela ne peut être que l’originalité. J’ai toujours tout recréé, des témoignages que je recueille et partage aux styles d’animation. Les témoignages partagés sur ma page pour créer une plateforme par excellence de discussions sur les sujets de société et la subtilité en ce qui concerne la publicité que je fais pour mes partenaires.
C’est rare de vous voir dans une même tenue deux fois à la télé. Comment gérez-vous votre dressing ?
Mon dressing est rempli de tenues que je vide à la fin de chaque année et que je donne aux personnes dans le besoin. C’est chaque jour sa tenue et ça fait un budget énorme en effet. J’ai un style totalement diversifié et en tant que personne suivie et ambassadrice de marques de vêtements de luxe en plus, j’ai cette obligation de marcher avec la tendance et aussi de créer la tendance.
Vous partagez des histoires que vous écrivez et partagez sur vos comptes sociaux. A quand un livre d’Amé Océane Codjia ?
Mes éditeurs et moi travaillons sur plusieurs projets à la fois. Une petite surprise se profile à l’horizon.
De votre histoire, pensez-vous que le mariage ou être en couple peut influencer négativement la destinée d’une femme ?
Le mariage peut s’avérer négativement influente, lorsque homme comme femme ne prennent pas le temps de choisir la personne qu’il faut pour ce plan de vie. C’est le cas de tellement de personnes dont je reçois les témoignages, qui se retrouvent piégées dans un mauvais mariage, une mauvaise relation et voient leur vie se détériorer si facilement.
J’ai dû grandir plus vite et prématurément. À 16 ans, je quittais mes parents pour une destination nouvelle et des moins faciles. J’ai dû faire face aux défis de la vie tôt.
Vous êtes l’égérie d’une marque de cosmétique et de beauté. En quoi consiste votre travail ?
Je suis ambassadrice de plusieurs marques, notamment Togocom le premier réseau leader Gsm, de Mario exclusive, Latania empire ; Icona Eyewear et je travaille également avec Orabank, pour ne citer que ces partenaires. Mon travail consiste à mettre en avant ces différentes marques, leurs produits et services et surtout en portant leurs valeurs et en étant le pont entre elles et leurs clientèles. Je suis la vitrine par excellence de toutes les marques avec lesquelles je travaille et je me dois de les amener, au travers des stratégies bien élaborées, à atteindre leurs objectifs de communication et de marketing.
Dix ans en arrière, qu’est-ce qu’Amé aurait aimé savoir de la vie en général et celle professionnelle en particulier ?
10 ans en arrière, rien ! 10 ans en arrière, il y avait déjà 10 autres années en arrière où j’apprenais à faire face aux gros défis de la vie. J’ai dû grandir plus vite et prématurément. À 16 ans, je quittais mes parents pour une destination nouvelle et des moins faciles. J’ai dû faire face aux défis de la vie tôt. Je ne me faisais plus d’illusions à cet âge et je savais que personne ne viendrait lutter à ma place. Par contre, j’ai appris une chose, NE JAMAIS AVOIR ENTIÈREMENT CONFIANCE EN UN ÊTRE HUMAIN MAIS SEULEMENT EN DIEU, et ça m’a bien réussi. Seconde chose, savoir saisir les opportunités et faire face aux conséquences de la même manière qu’on accueille les bénéfices.
Merci Amé.
Merci également à vous.
Vous pouvez suivre Amé Océane CODJIA sur sa page Facebook https://www.facebook.com/amecodjia
Propos recueilli par Eugenie GADEDJISSO TOSSOU
j’ai tout lu. C’est vraiment édifiant. Merci d’être cette personne provocatrice en elle qui ne cesse de faire naître dans les jeunes ce désir ardent d’exceller.