Mercredi, 06 novembre 2024 WANEP-Togo, en collaboration avec l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Togo), a organisé un atelier de formation à l’endroit des femmes professionnelles des médias. Soutenue par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la rencontre a porté sur l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité ».
Cet atelier a marqué le 24e anniversaire de l’adoption de la Résolution 1325 des Nations Unies, un texte clé qui reconnaît le rôle crucial des femmes dans la prévention et la résolution des conflits. La résolution 1325, adoptée en 2000, met en lumière la nécessité d’inclure les femmes dans les processus de paix, non seulement pour leur protection, mais aussi pour leur participation active à la prise de décisions concernant la paix et la sécurité.
Au Togo, comme dans de nombreux autres pays, l’écart entre les engagements internationaux et leur mise en œuvre sur le terrain demeure un défi. Les femmes journalistes jouent cependant un rôle clé dans la sensibilisation et la diffusion des enjeux liés à la paix et à la sécurité. « Nous avons organisé cette activité pour outiller les femmes travaillant dans le secteur des médias, afin qu’elles soient mieux préparées à traiter les sujets de paix, de sécurité et de droits des femmes », explique Seyram Adjiakpo, coordonnateur national par intérim de WANEP-Togo.
Au programme, des sessions théoriques et pratiques ont permis aux participantes de découvrir en profondeur les quatre piliers de l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité ». Le premier pilier, qui concerne la participation des femmes dans les processus de décision et de résolution des conflits, a particulièrement retenu l’attention. Le deuxième pilier, centré sur la prévention des violences faites aux femmes, ainsi que le troisième pilier, qui traite de leur protection, sont également des enjeux majeurs, surtout dans un contexte où les femmes sont souvent les premières victimes de la guerre et des conflits armés. Enfin, le dernier pilier, consacré à la poursuite des responsables de violences sexuelles et basées sur le genre vise à assurer une justice pour les femmes victimes de ces crimes.