Les femmes ont des besoins spécifiques. Lorsqu’elles sont en conflit avec la loi et qu’elles doivent être incarcérées, ces besoins spécifiques doivent être aussi pris en compte. En décembre 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies, lors de sa 65ᵉ session, a adopté « les « Règles de Bangkok » concernant le traitement des détenues et les mesures non privatives de liberté.
Au nombre de 70, ces règles donnent des orientations aux décideurs politiques, aux législateurs, aux autorités chargées de prononcer les peines et au personnel pénitentiaire pour réduire l’emprisonnement des femmes et pour répondre aux besoins spécifiques des femmes en cas d’emprisonnement.
Plusieurs sujets sont abordés dans ces règles, notamment les soins de santé, de la santé sexuelle et reproductive, les fouilles corporelles et la garde des enfants de détenues. D’ailleurs, les règles de Bangkok sont le premier instrument international qui aborde le sujet.
Dans ce podcast, Jacqueline ATITSO, commissaire à la Commission Nationale des Droits de l’Homme au Togo revient sur ces règles et les spécificités de la femme enceinte détenue et celle allaitante.