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INTERVIEW : « le Sénégal a pris la décision de criminaliser le viol… Toutefois, l’application de cette loi laisse à désirer. » Maître Abibatou Samb

GADEDJISSO TOSSOU Egnoname Eugenie Par GADEDJISSO TOSSOU Egnoname Eugenie 23 décembre 2021 10 min : Temps de lecture
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Maître Abibatou Samb

 

Toutes vêtues de blanc, les femmes ont manifesté le 19 décembre dernier au Sénégal. Plusieurs organisations se sont mises ensemble pour constituer un collectif dénommé « Marche Blanche Des Femmes ». Celles-ci, à travers cette première action veulent alerter sur la recrudescence des cas de violences faites aux femmes, mais aussi aux filles. La marche blanche réclame plus de protections pour les femmes et les enfants. L’association Vivre pour Faire Sourire fait partie du collectif « Marche Blanche des Femmes ». Sa Présidente Fondatrice, Maître Abibatou Samb, Avocate, défenseure des Droits de l’Homme, membre de la cellule de coordination du collectif de la Marche Blanche Des Femmes a bien accepté nous accorder un entretien sur la question.

 

Afrikelles : quel est aujourd’hui l’état des lieux des violences faites à la gent féminine au Sénégal ?

 

Maître Samb 

Nous assistons depuis quelques années à une recrudescence des violences faites aux femmes et aux enfants au Sénégal.
Ces violences sont à la fois verbales (dans un contexte familial par exemple) et physiques. La femme, considérée dans notre société comme étant inférieure, est trop souvent malmenée et rabaissée. Celles qui sont instruites, sont vues comme des produits de l’Occident faisant l’éloge d’un féminisme que d’aucuns considèrent comme étant contraire aux principes et valeurs de la société sénégalaise.

Vous avez au premier plan les violences conjugales, puis les violences économiques, les violences sexuelles, les violences physiques et les violences psychologiques.

En mai 2019, nous avons tous suivi l’actualité liée au meurtre de la jeune femme Bineta CAMARA, âgée de 23 ans, agressée et victime de violences sexuelles commis par un proche à Tambacounda.

Tout récemment, au mois de novembre dernier, un médecin a assassiné ses trois enfants, s’est donné la mort et a laissé une correspondance accusant son épouse de tous les torts.

Ces drames, reconnaissons-le, surviennent dans un pays où l’égalité femmes – hommes peine à être reconnue et appliquée.

Suivant une évaluation faite par l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), deux mille sept cent quatre-vingt-trois (2 783) cas de violences faites aux femmes ont été enregistrés de janvier à juin 2021. Ces chiffres impressionnants ont été relevés dans sept (7) régions du Sénégal et au niveau de huit (8) boutiques de droit, comme l’a affirmé Zeynab kane Bodian, secrétaire générale de l’AJS en prémices des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.

C’est dans ce contexte que plus d’une vingtaine d’associations s’est mobilisée pour la Marche Blanche Des Femmes qui s’est tenue le 19 décembre dernier à Dakar.

 

Afrikelles : Quelles sont les dispositions juridiques qui existent au Sénégal pour réprimander les auteurs des violences et protéger les filles et les femmes des violences ?

 

Maître Samb :

La dernière loi réprimant les violences faites aux femmes a été votée le 30 décembre 2019 (Décret d’application du 10 janvier 2020). Par cette disposition, le Sénégal a pris la décision de criminaliser le viol.

Avant cette nouvelle loi, le viol était un délit, avec un traitement presque similaire à celui d’une infraction au code de la route.

Désormais, avec la criminalisation, l’affaire est portée devant la Chambre criminelle après une procédure d’enquête gérée par le juge d’instruction.

Toutefois, l’application de cette loi laisse à désirer. En effet, les procédures d’enquête et de constatation des faits dénoncés par les victimes doivent être prises avec plus de sérieux.

Vous avez, au-dessus de cette loi, la Constitution sénégalaise dont le préambule réaffirme l’adhésion du Sénégal à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et aux instruments internationaux adoptés par l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de l’Unité Africaine, notamment la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes du 18 décembre 1979, la Convention relative aux Droits de l’ Enfant du 20 novembre 1989 et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 27 juin 1981

Afrikelles : certains hommes disent être provoqués et parfois même sont agressés par des femmes. Pensez-vous qu’il y a une part de responsabilité des femmes dans les violences qu’elles subissent ?

 

Maître Samb :

vous savez, il y a dans ce pays une vraie solidarité masculine se manifestant par des prises de position de ce genre. Il est habituel, notamment dans des faits de viol, d’entendre poser la question de savoir « que faisait-elle à cet endroit », « Que portait-elle ? »,…

C’est curieux d’entendre certains hommes dire que les femmes les agressent. Si tel est le cas, l’instrument judiciaire est là pour les défendre.

Pour ma part, je ne considère pas, dans des circonstances de faits avérées, que les femmes aient une quelconque part de responsabilité dans ce qui leur arrive.

Elles ont besoin d’accompagnement et d’assistance lorsque, dans leur contexte d’évolution sociale ou professionnelle, elles se retrouvent victimes de violences.

 

Des femmes au cours de « la marche blanche des femmes »

 

Afrikelles : vous avez organisé « une marche blanche » contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, que demandez-vous concrètement ?

 

Maître Samb :

Nous demandons, de manière très résumée, un rétablissement de l’égalité et de la paix sociale, un respect effectif des droits des femmes, une cessation immédiate des violences faites aux femmes et aux enfants et une effectivité des sanctions pénales contre les violences faites aux femmes et aux enfants.

Afrikelles : Quelles sont les propositions de votre collectif aujourd’hui pour l’élimination des violences faites aux femmes ?

 

Maître Samb :

Par le biais d’un manifeste remis au Directeur de la RTS et d’autres autorités dans les régions, nous avons solennellement demandé au Président de la République du Sénégal, Son Excellence Macky SALL :

– la reformulation de manière plus égalitaire de certaines dispositions discriminatoires du Code de la famille portant notamment sur le choix du domicile conjugal confié exclusivement à l’époux, l’interdiction de la recherche de paternité qui protège les hommes et met en danger à la fois la vie de certaines femmes et celle d’enfants nés hors mariage, le rôle second accordé à la femme dans l’exercice de la puissance paternelle,

– une réforme du Code pénal dans le sens de renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes, avec notamment une proposition d’extension de l’article 319 réprimant le harcèlement sexuel au-delà de la sphère professionnelle, une généralisation de la peine maximale lorsque l’infraction est faite sur un mineur de moins de 17 ans, l’insertion dans le code d’une infraction spécifique de meurtre contre une conjointe au même titre que le parricide,

– un programme national de prise en charge des femmes et enfants victimes de violences,

– un cadre pour faciliter l’accès à la justice des victimes en assurant au besoin leur anonymat et leur accès à l’aide judiciaire,

– la mise en place d’un numéro vert national.

 

Les membres de L’association Vivre pour Faire Sourire au cours de la marche blanche des femmes.

 

 

Afrikelles : quelles sont les perspectives de votre collectif ?

 

Maître Samb :

la marche du 19 décembre dernier était un premier pas dans cette lutte contre les violences, sous toutes leurs formes, et le rétablissement de la paix.

Toutes les actions seront menées dans un cadre de paix et de concertation avec les autorités nationales en charge des questions soulevées.

La prochaine étape est la reconnaissance juridique du collectif et la tenue de rencontres destinées à déterminer les instances de décisions et d’actions.

Nous œuvrons pour la paix sociale qui ne peut être obtenue que par le rétablissement de la femme dans ses droits et le respect dû à sa personne. Et ce combat doit être celui de tout citoyen sénégalais, femme ou homme.

Afrikelles : merci Maître Abibatou Samb.

 

Maître Samb :

 

merci également à vous !

 

Propos receuilli par Eugenie GADEDJISSO TOSSOU

 

TAGGED: Avocate sénégalise, Maître Abibatou Samb
GADEDJISSO TOSSOU Egnoname Eugenie 23 décembre 2021 23 décembre 2021
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GADEDJISSO TOSSOU Egnoname Eugenie
Par GADEDJISSO TOSSOU Egnoname Eugenie
E. Eugenie GADEDJISSO TOSSOU, journaliste Professionnelle. Je mets ma plume au service du leadership féminin.
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