L’activité sexuelle est la routine des couples et prend une place importante dans la vie des couples. Pour pimenter ou rendre plus agréable cette activité sexuelle, plusieurs actes sont posés, le tout dans le but d’intensifier le désir. Le cunnilingus, le fait de lécher la vulve de sa partenaire, est l’une des pratiques la plus connue et répandue. Même si, certaines femmes ne trouvent que leur plaisir par-là, il faut tout de même signaler les dangers du cunnilingus pour les deux partenaires.
La parole se libère de nos jours sur la pratique du sexe orale. Les femmes, pour trouver du plaisir, se font lécher la vulve. La pratique du cunnilingus rend des femmes heureuses, du moins, le temps de l’acte sexuel. Diane, jeune maman trouve son plaisir dans le sexe oral depuis la naissance de son fils : « j’ai accouché, il y a deux mois. Pendant l’accouchement, la sage-femme m’a fait la petite chirurgie, ce qui fait qu’actuellement, même si la plaie est cicatrisée, mon mari et moi avions peur et nous avons essayé le sexe oral et depuis, j’en suis adepte. Cela comble le vide du désir sexuel, même si ce n’est pas vraiment ce que je souhaite », confie-t-elle, toute souriante. Si Diane a été contrainte de pratiquer le cunnilingus, Romain et sa fiancée le font par pur désir et fantasme. « Ma femme est clitoridienne. Tant que ma langue ne touche pas son clitoris, je peux tout faire, elle ne va pas jouir. Depuis que je l’ai compris, nos parties de jambes en l’air ne sont que pur délice ». La pratique du cunnilingus est clairement bien connue tandis que ses dangers le sont moins, et pourtant !
Les dangers du cunnilingus sur la santé de la femme et celle de l’homme
Et c’est dans les deux sens si celui qui fait le cunnilingus a des poussées d’herpes au niveau de la bouche il peut facilement transmette l’herpès à celle qui reçoit le cunnilingus.
La pratique du cunnilingus peut exposer les deux partenaires à des dangers : les infections dites sexuellement transmissibles parmi lesquels le Chlamydia, l’hépatite B ou C, la syphilis… affirme Docteur Beauty Sodokin. « L’herpès se transmet facilement lors de rapports bucco-génitaux par simple contact des muqueuses. Et c’est dans les deux sens si celui qui fait le cunnilingus a des poussées d’herpes au niveau de la bouche il peut facilement transmette l’herpès à celle qui reçoit le cunnilingus. Le papillomavirus humain (HPV) est un virus sexuellement transmissible très courant. Si le HPV lui-même est bénin, certaines souches dites « à haut risque » peuvent provoquer des lésions précancéreuses pouvant se transformer en cancer (du col de l’utérus, de l’anus, de la vulve, du pénis ou de la gorge) après une moyenne d’environ 10 ans. Le VPH étant présent dans la muqueuse vaginale du porteur, il existe un risque de transmission lors du cunnilingus », affirme la médecin généraliste qui précise tout de même que le risque d’Infections sexuellement transmissibles (IST), comme l’herpès génital, la gonorrhée, la syphilis et la chlamydia, est moins important par le sexe oral.
Le plus grand danger de la pratique du cunnilingus, est le multi partenariat.
Une étude de l’Université Johns Hopkins, publiée en 2017 dans les Annals of Oncology, montre que les hommes sont plus sensibles que les femmes à la transmission du cancer oropharyngé par le biais du sexe oral. Ce risque est élevé chez les hommes à partenaires multiples (à partir de 5). L’autre facteur de risque important est le tabagisme. L’infection à chlamydia peut se transmettre également au cours d’un cunnilingus.
Contourner les infections
Heureusement c’est possible de réduire les risques de transmission des virus au cours du cunnilingus avec la digue dentaire renseigne Docteur Beauty Sodokin : « la digue dentaire C’est un rectangle de latex ou de polyuréthane fin et souple, totalement étanche, qui se place sur la vulve ou l’anus du partenaire. A l’origine, ce produit était utilisé par les chirurgiens-dentistes en cas d’intervention pour isoler la bouche et la salive des dents à traiter. Mais la digue dentaire est également utilisée lors de relations sexuelles orales (tous signalent un contact langue-sexe) afin de ne pas risquer de transmettre des IST », explique-t-elle.
En dehors de l’aspect santé, il faut tout de même relever que la pratique du cunnilingus pour certains religieux comporte des dangers.
Merci pour ces informations importantes qui éveillent la conscience. Beaucoup s’adonnent à cette pratique néfaste sans savoir les conséquences et dangers. Vivement qu’ils lisent et prennent conscience car mieux vaut tard que jamais.
Merci AfrkElles