Journée Mondiale de l’enfant africain : les mutilations génitales féminines parmi les pratiques néfastes
Le monde entier célèbre tous les 16 juin depuis 32 ans déjà, l’enfant africain. Celui-ci, est jusqu’alors, confronté à des pratiques néfastes qui nuisent à son épanouissement. Parmi celles-ci nous pouvons noter les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants a signalé la Ministre Togolaise Adjovi Lolonyo APEDOH-ANAKOMA. Une série d’activités est lancée d’ailleurs pour sensibiliser sur ces pratiques.
L’Organisation de l’Unité Africaine a instauré depuis le 16 juin 1991, la journée mondiale de l’enfant africain. Ceci, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976.
Les enfants de sexe féminin, plus particulièrement, sont confrontés à des pratiques telles que les mutilations génitales féminines, le mariage des enfants, l’offrande des jeunes filles vierges à des prêtres... qui constituent des actes dégradants qui portent atteinte dangereusement à leur avenir, reconnaît la Ministre Togolaise de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Adjovi Lolonyo APEDOH-ANAKOMA.
Au Togo, cette journée sera marquée par plusieurs activités. Deux ateliers régionaux de bilan sur la lutte contre les pratiques préjudiciables aux enfants à Lomé et Dapaong, des sensibilisations sur les pratiques culturelles néfastes à travers les médias et les réseaux sociaux. La parole sera donnée aux enfants à travers l’animation de dialogues virtuels avec les adolescents et jeunes pour recueillir leur avis sur le sujet. En plus , le gouvernement togolais compte créer des villages modèles en vue de promouvoir les bonnes pratiques en matière de lutte contre les pratiques préjudiciables aux enfants.
Des dispositions juridiques, politiques et institutionnelles sont prises par les gouvernants pour garantir les droits et l’intégrité des enfants, en exemple, l’actualisation de la politique nationale du bien-être de l’enfant et de la politique nationale pour l’équité et l’égalité de genre.