Togo-Viol : Des OSC réclament justice pour la petite Josiane
Les jours passent mais la douleur reste vive suite au présumé viol de la petite Josiane à Agoè Anomé, Léo 2000 (Lomé-Togo). Des organisations de la Société Civile ont effectué un déplacement auprès de la famille éplorée le 17 juin pour s’enquérir des nouvelles. Il s’agit de WANEP-Togo, Association Internationale des Jeunes et Femmes Leaders (AIJFL), l’ONG Floraison, le Réseau des Femmes et Développement de la région des Savanes (REFED), la Clinique d’Expertise Juridique et Sociale (CEJUS) et la Coordination des Organisations Féminines du Togo (COFET). Ces organisations réclament l'application rigoureuse de la loi.
Après une écoute de la famille de la victime, les OSC, dans une note conjointe en date du 20 juin 2023, « confirme l’hypothèse d’un viol comme cause du décès de la fillette qui, au regard de sa minorité, est une personne particulièrement vulnérable au sens de l’article 215 du Code pénal ». Les OSC dans leurs échanges avec la famille ont compris que le présumé auteur du viol, « aurait en outre exercé des actes de torture et de barbarie au sens de l’article 216 du Code pénal, dont la somme ne pouvait qu’entrainer naturellement la mort de sa victime ».
Les OSC condamnent avec vigueur cet acte inhumain et encouragent la poursuite judiciaire du dossier jusqu’à l’application de la peine maximale pour l’auteur. Pour ces OSC, « la sentence maximale découragera toutes les autres tentatives de graves abus sur les enfants dans notre pays et apaisera un tant soit peu la peine des parents ». Les OSC « s’engagent donc à soutenir ce combat jusqu’au bout afin que non seulement justice puisse être rendue à la petite Josiane et sa famille, mais aussi pour décourager les intentions semblables », ont-elles conclu.
À titre de rappel, les faits se sont déroulés le lundi 12 juin au quartier Agoè Anomé Léo 2000 où une petite fille, Josiane, âgée de neuf ans, élève en classe de CE1, est décédée suite à un viol par un homme de la quarantaine, selon les témoignages recueillis auprès des parents de la défunte.
Espoire TAWI