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Togo : l’ONG FAMME et Wildaf Togo sur la voie pour lutter contre le mariage des enfants

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Le projet Agir pour l’Abandon des Mariages d’Enfant (AAME) a encore rassemblé des acteurs. Ils sont décideurs étatiques, membres du mouvement « Enfant pas épouse » du Togo, représentants d’OSC travaillant sur la thématique, des chefs religieux et traditionnels. À l’initiative de l’ONG FAMME (Force en Action pour le Mieux-être de la Mère et de l’Enfant) et de Wildaf Togo, ces acteurs ont ce 07 mai 2024 eu un dialogue politique afin de trouver les voies et moyens pour éradiquer le mariage des enfants. À la fin des travaux, ces acteurs ont décidé de continuer les discussions, mais aussi de plusieurs autres actions concrètes.

Au Togo, 41% des filles de moins de 18 ans se retrouvent dans un foyer. C’est fort de ce constat que les membres du consortium Synergie d’Actions pour une lutte plus efficace contre les Mariages d’Enfants (SAME) ont initié le projet Agir pour l’Abandon des Mariages d’Enfant (AAME) qui s’exécute au Togo et au Mali sur une période de deux ans et demi. Au Togo, le projet est mis en œuvre dans les localités de Takpemba, Tchanaga et Kri-kri. C’est donc dans le cadre de ce projet qu’un dialogue politique a regroupé des acteurs impliqués dans la lutte contre le mariage des enfants. À l’issue des travaux, ceux-ci ont décidé entre autres :

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– d’étudier les modalités de soumission de la célébration des mariages coutumiers à des formalités au niveau de l’état civil ;
– d’approfondir les recherches et la collecte de données en vue de disposer de données de qualité pour bien cerner les pratiques de mariage d’enfants ;
– de mettre en place un mécanisme de prise en charge des victimes de ME par les services publics dans les cas d’indigence ou d’abandon tout en évitant les éventuels effets nocifs de ce type d’appui ;
– d’accroître les dotations budgétaires pour la prévention et la protection des DSSR dans les zones non couvertes ou à problème ;
–  de proposer des mécanismes de collaboration entre les services publics et la société civile, notamment dans le cadre de la mobilisation des ressources ;
– d’intensifier la formation des parents et des leaders locaux sur les DSSR ;
– de publier la Charte communautaire de l’Oti pour en assurer la vulgarisation ;
– de collaborer avec Union Musulmane du Togo et l’Association des cadres musulmans pour assurer des formations des imams et solliciter leur appui dans la lutte contre le ME et l’encadrement des couples.

Ces actions ont pour finalité d’améliorer le cadre juridique et politique pour l’élimination des mariages d’enfant. Des actions de plaidoyers sont prévues par les acteurs impliqués dans le projet : « Nous allons continuer le plaidoyer en direction des autorités, pour qu’on puisse mettre un peu plus de moyens à la disposition des communautés pour leur permettre de pouvoir véritablement aider à mettre en place les dispositions que nous avons prises ici », a déclaré Dometo Raymond Sodji, Directeur exécutif à ONG FAMM.

 

 

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