Harcèlement des femmes en milieu hospitalo-universitaire : « nul ne saurait être au-dessus de la loi » prévient le Docteur Gilbert Tsolenyanu
Les étudiantes en Sciences de la Santé, des femmes agents de la santé au Togo sont victimes de harcèlement sexuel, de violence et même de viol. Le harcèlement en milieu professionnel n’épargne donc pas le secteur de la santé. Il s’intensifie plutôt dans celui togolais. Le Secrétaire Général du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), Docteur Gilbert Tsolenyanu, a levé le voile sur la pratique et invite à protéger les femmes exerçant dans ce secteur.
D’abord dans un tweet ce mardi 08 Février 2022, le premier responsable du SYNPHOT affirme avoir reçu des plaintes des femmes exerçant dans le secteur médical. Ceci amène l’organisation à placer la célébration du 8 Mars 2022 (Journée Internationale de la femme) sur le thème « La lutte contre le harcèlement sexuel et la violence faite aux femmes en milieu Hospitalo-universitaire ».
Ensuite, une note diffusée sur les réseaux sociaux , signée par le Docteur Gilbert Tsolenynu met en relief leur responsabilité devant ce triste phénomène : « Nous avons l’obligation morale de protéger les femmes qui s’engagent dans ce secteur très difficile de la santé qui rassemble plusieurs acteurs civils, militaires, religieux et universitaires. », a-t-il déclaré avant d’avertir : « nul ne saurait être au-dessus de la loi ».
La note invite par ailleurs les uns et les autres à aider les victimes à s’exprimer et à dénoncer : « Nous devons encourager les victimes à libérer la parole, à briser le silence pour mettre fin à ce mal qui s’amplifie ».
La nécessité de créer un mécanisme de collecte des plaintes s’impose, ceci pourra encourager les victimes à facilement s’exprimer.
La rédaction.