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VBG : le Togo dispose désormais d’un protocole national de prise en charge des victimes 

La prise en charge médicale, psychologique et judiciaire des victimes de Violences Basées sur le Genre(VBG) n’est ni systématique, ni holistique, ni concertée a constaté les acteurs de protections des droits des femmes. Pour améliorer la situation, le Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l'Alphabétisation a élaboré des protocoles sectoriels puis un protocole national de prise en charge des victimes de VBG. Un atelier national de validation dudit protocole a eu lieu ce 21 septembre 2023 à Lomé. Ainsi, la prise en charges des victimes des VBG se fera de manière holistique sur toute l’étendue du territoire. 

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Le Togo dispose désormais d’un protocole national de prise en charge des victimes de VBG. En atelier ce 21 septembre 2023, près de 100 acteurs, des techniciens, ont validé ce protocole national combinant les procédures de prise en charge des victimes. D’abord, des techniciens par secteur (santé, sécurité/justice et sociale), ont élaboré un plan d’action sectoriel, ensuite une combinaison de tout ces plans pour avoir celui national. « L’aboutissement de ce processus facilitera désormais le travail aux différents acteurs, mais aussi, et surtout, permettra aux victimes de bénéficier d’un paquet de services intégrés et complémentaires de qualité », a déclaré la Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma. 

Les victimes de VBG ainsi, auront donc la chance d’avoir des traitements pour guérir des traumatismes anatomiques et physiologiques ; au niveau judiciaire, la réparation des dommages subi ; sur le plan psychosocial, la réinsertion sociale de la victime qui doit parvenir à réussir sa résilience et enfin pour avoir un accompagnement socio-économique. 

La réalisation de ce protocole est le fruit d’un travail concerté entre différents acteurs notamment de la santé, de la justice, de la sécurité, de l’action sociale, des enseignements primaire et secondaire, du groupe de travail multisectoriel de SWEDD et de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires, des organisations de la société civile (OSC) et des partenaires techniques et financiers (PTF).  

Ce protocole national de prise en charge a obtenu l’appui financier et technique de la Banque Mondiale dans le cadre du projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique en Afrique subsaharienne (SWEDD+). 

Eugenie GADEDJISSO TOSSOU

VIOLENCE
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