VACCINS COVID : les troubles menstruels considérés comme effets secondaires
Elles sont plusieurs à témoigner sur les réseaux sociaux sur des troubles menstruels constatés après la prise du vaccin contre la Covid. Des effets secondaires qui inquiètent plus d’un et qui font alimenter le débat sur la possibilité de devenir stérile après les doses de ces vaccins. En Europe, les troubles menstruels sont placés sous surveillance par l’Agence nationale de sécurité du médicament.
Notre rédaction est alertée par une jeune dame, vivant au Mali : « j’ai eu un retard de deux semaines avec mes menstrues, et quand cela devait venir, c’est des douleurs atroces au niveau de mon bas ventre et finalement, cela sort en caillot de sang. » nous raconte-t-elle péniblement. Amira, 31 ans nous fait comprendre que c’est une première fois que cela lui arrive, et c’est après sa première dose du vaccin Pfizer. Elle est bien sûre passée par le service de gynécologie mais s’inquiète toujours puisque n’ayant pas encore d’enfants. Nous avons alors interrogé 6 autres femmes, et ce sont nos questions qui ont permis à plusieurs de faire le lien entre l’abondance et le retard des règles pour certaines et pour d’autres leurs raretés. Nos recherches sur les réseaux ont permis de comprendre avec des témoignages de femmes que le constat est général, que ce soit en Europe, en Amérique ou en Afrique.
Ces réactions ont même amené l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) à déclarer que les troubles menstruels faisaient désormais partie des effets secondaires potentiels des vaccins Covid et les a placés sous surveillance en Europe. Dans son rapport en date du 30 juillet 2021, l’ANSM écrit : « L’analyse de cas de troubles menstruels survenus après la vaccination avec Spikevax connu plus sous le nom de Moderna (36 cas depuis le début de la vaccination) a conduit le comité de suivi à considérer qu’il s’agit d’un signal potentiel qui concerne également Comirnaty ou Pfizer, dont le profil est similaire. Ce signal potentiel va être porté au niveau européen. »
Le monde attend impatiemment d’autres réactions de l’ANSM pour en savoir davantage sur la question. En attendant, le doute plane.
Eugenie GADEDJISSO TOSSOU