La question de l’égalité et de l’équité de genre dans la vie publique et politique entre autres étaient au cœur d’une formation à l’endroit des députés ce mardi 11 octobre 2022 au siège de l’Assemblée nationale à Lomé. La rencontre qui s’est déroulée en présentiel et en ligne a réuni 25 députés dont au moins 12 femmes et 24 membres du personnel du parlement sur l’égalité-genre et l’Analyse Comparative entre les Sexes Plus (ACS+).
Cette formation s’inscrit dans la dynamique du projet » des Législatures Inclusives pour des Politiques Sensibles au Genre » ( LIPSG) appuyé par le gouvernement canadien. Il vise à promouvoir et évaluer la sensibilisation et la réactivité au genre à travers l’analyse comparative entre les sexes pour élaborer des lois, des politiques et des budgets en prenant en compte la dimension du genre.
Les participants se sont réjouis du choix de ce thème qui permet d’améliorer « les politiques de développement et les droits de l’Homme en assurant la prise en compte des impacts différentiels des populations pauvres, en particulier les femmes et les filles dans les lois « .
Selon le classement 2021 du Global Gender Gap Index (GGGI), le pays occupe la 81ème place sur environ 153 pays sur le plan mondial. La représentation des femmes au Parlement et dans les autres espaces politiques reste faible : seuls 17,6% des parlementaires sont des femmes dans un pays où elles représentent 51,4% de la population.
Démarré en 2022, le projet LIPSG va s’étendre sur 4 ans et aidera trois parlements partenaires des pays à savoir le Togo, le Ghana et le Kénya . L’initiative leur permettra de prendre en compte les impacts différentiels des politiques, des lois et des budgets sur les populations les plus pauvres et les plus marginalisées, en particulier les femmes et les filles.