Togo- extrémisme violent : le HCRUUN renforce les Comités Locaux de Paix de Savanes
Il n’y a pas de Comité Local de Paix(CLP) sans femmes. Composé de 7 personnes, chaque CPL dispose en son sein des femmes. Les membres de ces comités des sept (7) préfectures de la région des Savanes étaient en formation ce 14 février 2023 à Lomé. Initié par le Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) ,cet atelier a permis de renforcer les capacités de ces derniers sur les techniques d’écoute des communautés victimes et la lutte contre l’extrémisme violent.
Les Comité Locaux de Paix (CLP) sensibilisent et alertent sur des comportements suspects d’étrangers dans leurs communautés. De ce fait, leurs actions dans les communautés sont essentielles. Le Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) pour leur permettre de mieux collaborer avec les autorités sécuritaires et les populations, a initié, à leur endroit, un atelier de renforcement des capacités sur le thème « Techniques d’écoute des communautés confrontées à l’extrémisme violent et lutte contre le phénomène ». « En choisissant prioritairement les Comités locaux de paix comme groupe cible pour suivre cette session de renforcement de capacités, le HCRRUN entend permettre à ces structures d’imprimer à leurs actions une nouvelle dynamique en adéquation avec le combat engagé par l’État togolais contre l’extrémisme violent. Il ne pouvait en être autrement lorsqu’on sait l’importance de la collaboration qui existe entre les CLP et les autorités locales d’une part, et d’autre part, le rôle de mobilisation des populations que jouent les membres de ces structures dans leurs communautés respectives », a déclaré Awa Nana-Daboya, Présidente du HCRRUN.
Cette formation a permis l’amélioration de l’écoute des populations, d’avoir des systèmes d’écoute afin d’être plus active, nous a confié Mélanie Nagou, Trésorière du CLP Tandjouaré. Elle explique dans ce podcast, les actions des femmes dans la lutte contre l’extrémisme violent.
Le Togo a essuyé en mai 2022 les premières attaques des groupes extrémistes dans la région des savanes faisant des morts, des déplacés surtout des femmes et des enfants. Depuis lors, le dispositif sécuritaire est renforcé et la zone est d’ailleurs en « état d’urgence sécuritaire ».