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Projet égalité femme-homme dans les communes du Togo: les formes et statistiques des Violences Basées sur le Genre 

Les violences basées sur le genre (VBG) constituent un concept qui englobe de nombreuses formes de violence empêtrées contre les personnes, en raison de leur genre ou de leur identité de genre. Elles sont principalement dirigées contre les femmes et les personnes dont l’identité de genre ne correspond pas aux normes sociales traditionnelles. Mais elles peuvent également affecter les hommes. La Faitière des Communes du Togo et la commune de l’Ogou 1, en initiant le « Centre de promotion féminine d’Ogou 1 et égalité femme-homme dans les communes du Togo » veulent faire baisser et voir éradiquer les violences basées sur le genre. Mais qu'est-ce qu'une Violence Basées sur le Genre, quelles sont les formes de VBG et quels sont les statistiques?

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Les Violences Basées sur le Genre (VBG) comprennent un large éventail d’actes abusifs divisés en plusieurs catégories dont la liste n’est pas exhaustive.

 

Les formes les plus récurrentes sont entre autres :

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  • Les violences physiques : Elles comprennent les actes de violences physiques dirigés contre une personne en raison de son genre. Elles se manifestent par des coups, des blessures.

 

  • Les violences sexuelles : elles impliquent des actes sexuels non consensuels ou des agressions sexuelles dirigées contre une personne en raison de son genre. Précisément, elles comprennent le viol, le harcèlement sexuel, la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle.

 

    • Les violences psychologiques ou émotionnelles : Il s’agit des formes de violences visant à exercer un contrôle psychologique ou émotionnel sur une personne. Cela peut se faire par l’intimidation, la menace, le harcèlement verbal, la manipulation émotionnelle, la dévalorisation, l’isolement social.

 

  • Les violences économiques : Cette forme de violence consiste à exercer un contrôle économique sur une personne en raison de son genre. Elle peut impliquer le contrôle financier de la personne, le refus d’accès aux ressources économiques, le refus d’exercer un travail.
  • Les pratiques traditionnelles et culturelles: elles comprennent les mariages forcés, les mutilations génitales féminines. Aussi, les homicides par Honneur (pratique culturelle qui consiste à tuer une personne (souvent une femme) qui est perçue comme ayant déshonoré la famille. Elle est liée à des normes de genre rigides et à des notions d’honneur dans certaines sociétés.

 

Aujourd’hui, on peut distinguer également le harcèlement en ligne  (se traduit par les menaces, le harcèlement et l’abus sur internet, dirigés contre une personne en raison de son genre). Ce type de violence peut prendre d’autres formes, notamment le harcèlement sur les médias sociaux, la diffusion de contenu intime non consensuel en ligne par exemple. Dans les conflits armés, les femmes et les filles sont fréquemment victimes de violences de genre y compris le viol comme arme de guerre, la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, etc.

 

Violences basées sur le genre, ce que l’on sait du monde et du Togo

On estime qu’une femme sur trois est victime d’une violence basée sur le genre au moins une fois dans sa vie avant l’âge de 15 ans. La situation au Togo n’est pas meilleure face à ces violences qui touchent non seulement les femmes et les filles mais aussi les garçons. Près de trois femmes sur 10 (29%) ont subi des violences physiques depuis l’âge de 15 ans. En 2016, les centres d’écoute mis en place par le gouvernement ont assisté plus de 700 cas de violences.

Selon les résultats de l’enquête d’Afrobarometer au Togo en mars 2022, conduite par le Center for Research and Opinion Polls (CROP):

  • Plus du quart des Togolais disent qu’il est « assez courant » (22%) ou « très courant » (6%) pour les hommes d’utiliser la violence contre les femmes.
  • Près de la moitié (47%) des Togolais pensent qu’il est « parfois » ou « toujours » justifié qu’un homme batte sa femme – une augmentation de 11 points de pourcentage comparé à 2017 (36%).
  • Environ deux tiers (64%) des Togolais soutiennent que la violence domestique est une affaire familiale plutôt qu’une affaire pénale.
  • La majorité des répondants déclarent qu’il est probable que la police prenne au sérieux une plainte d’une victime de VBG (91%), mais que la plaignante risque d’être harcelée ou critiquée par sa communauté (61%).

En conséquence, les efforts pour combattre le mal se multiplient. Ils comprennent la création d’un « One Stop Center » à Lomé. Créé pour fournir une prise en charge globale aux survivants des violences basées sur le genre, le centre a permis d’accompagner, entre 2022 et 2023, 209 victimes âgées de 2 à 55 ans composées de 4 garçons et 92 filles et femmes.

Les Violences Basées sur le Genre constituent un grave problème des droits humains et de santé dans le monde entier. Elles ont des effets dévastateurs non seulement sur la santé physique et mentale de leurs victimes, mais aussi sur leur bien-être social et économique. De nombreuses organisations, gouvernements et militants travaillent activement pour sensibiliser, prévenir et soutenir les victimes de violences basées sur le genre.

 

Ceci est un article sensibilisation dans le cadre du projet « Centre de promotion féminine d’Ogou1 et égalité femmes-homme dans les communes du Togo »

 

 

 

VIOLENCE
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