Le projet Health Police Plus (HP+) est arrivé à terme après 7 années d’activité. Financé par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et le Plan d’Urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le Sida (PEPFAR), il a permis de faire évoluer les besoins en matière de politiques de planification familiale. Les acteurs impliqués se sont réunis vendredi à Lomé au cours d’une session de partage d’expériences et de bilan comptant pour la fin du projet HP+.
Le projet HP+ a pris fin après presque sept ans de vulgarisation dans les pays concernés à savoir le Burkina-Faso, la Côte d’ivoire, la Guinée, le Niger, la Mauritanie, la Gambie et le pays hôte, le Togo. Financé à environ 222 millions de dollars par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et le Plan d’Urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le Sida(PEPFAR), le HP+ a contribué à l’amélioration de l’environnement politique favorable aux service de santé équitables et durables grâce à l’élaboration et à la mise en oeuvre de politiques, en mettant l’accent sur des programmes de santé volontaires fondés sur les droits et en renforçant la capacité des partenaires nationaux à s’engager dans la conception, la mise en œuvre et le financement efficace de politiques alignées sur leurs priorités.
L’objectif de la rencontre à Lomé pour le bilan des sept années de travail est de diffuser ou de partager les leçons apprises dans les domaines de la Planification Familiale, du VIH et de la covid-19 en collaboration avec les partenaires à travers le financement de l’USAID et le leadership du Ministère de la Santé et du CNLS.
» HP+ a effectivement contribué à améliorer l’environnement favorable aux services et produits de santé à travers le développement et l’application de politiques, et particulièrement de programmes de santé fondés sur les droits humains. Ainsi que vous aimez le dire dans le système américain, USAID HP+ a mis les Ministères de la Santé dans le « Driver Seat ». Cela signifie que les décisions et activités majeures du projet ont été conduites sous la coordination et l’orientation stratégique du Ministère de la Santé. Cela, nous l’avons énormément apprécié. Ce qui justifie certainement le secret de la réussite de ce projet » a relevé Eugenie Akakpo, Directrice de Cabinet au Ministère de la Santé,de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins du Togo.
Le HP+ a contribué à renforcer la gouvernance du secteur de la santé par le biais d’un engagement et d’un plaidoyer multi sectoriel, afin d’établir des partenariats durables entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé. Cette expérience du Togo est conçue et adoptée par le Burkina-Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Mauritanie, le Niger au cours de ces sept dernières années.