Plus d’une vingtaine de jeunes femmes ont bénéficié d’une formation en e-commerce et en communication digitale ce mercredi 08 mars 2023. Une initiative du Centre d’Études et de Recherches pour le Développement Intégral (CERDI) en collaboration avec ses partenaires ADRA-Togo, l’Association internationale devenir ensemble (AIDE) et la société Thom Arnaud. L’association est passée au concret.
« Les bases de l’e-commerce et de la communication digitale », c’est le grand module lors de cette formation dédiée aux jeunes femmes entrepreneures venues de Vogan, Badou et Lomé. CERDI, avec l’appui de ses partenaires, a souhaité à travers cette formation contribuer au renforcement de l’autonomisation économique et au développement personnel et responsable des jeunes femmes entrepreneures au Togo. « Selon les statistiques, 37 % des femmes n’utilisent pas l’internet alors qu’elles constituent la moitié de la population mondiale. CERDI a jugé donc utile de regrouper ces femmes entrepreneures et de les former afin qu’elles puissent être à la hauteur et augmenter leurs chiffres d’affaires », a déclaré Edwige Djissenou, coordinatrice de projet au CERDI.
Rosine KADJAHLO, CEO d’une entreprise commerciale en ligne dénommée Archiduchez Store, utilise quotidiennement le numérique pour son activité génératrice de revenus : « Mon activité est concentrée sur le digital, dès que j’ai vu l’information sur la formation, je me suis inscrite. Je suis heureuse de découvrir encore mieux mon domaine » a-t-elle déclaré. Une autre participante, Rose, a commencé le commerce en ligne sans formation. Aujourd’hui, elle en sait davantage sur l’identité visuelle et l’utilisation de chaque réseau social. « Je suis décidée maintenant à mieux animer ma communauté, et bosser plus sur TikTok parce que nous venons d’apprendre que ce réseau social permet de vendre mieux », nous a-t-elle confié.
Bien avant la formation, les participantes ont été entretenues sur les mécanismes de l’État togolais pour accompagner les initiatives entrepreneuriales des jeunes femmes au Togo par le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ).