Information, capacitation, excellence
TOGOCOM – FORFAIT EN HAUT
PUB TOGOCOM FIN ARTICLE JEUX

Interview: Farouz DJIBRIL, l’étoile montante de l’humour togolais au féminin

Des scènes de théâtre à l’école, lors des semaines culturelles, FAROUZ DJIBRIL, en fait un art, et elle est aujourd’hui artiste, comédienne, musicienne et humoriste, très tournée vers le standup. Elle entame sa carrière en 2019.  Sa jeune carrière regorge déjà plusieurs scènes au Togo et à l'international, notamment au Bénin, au Niger, et en Guinée-Conakry. En 2023, elle a presté au festival Drôle de Femmes en Côte d'Ivoire. Demi-finaliste à la compétition panafricaine de Mon premier Montreux. Mais déjà, en 2022, elle a été lauréate, meilleure humoriste féminine du Togo au Talent's Industry. Sa religion musulmane n’a pas été un frein pour l’éclosion de son art. Farouz nous ouvre son univers dans "Elle de la Semaine ". Bonne lecture:

1
AVANT ARTICLE

 

Trois choses que Farouz dit le moins d’elle ?

Les seules choses dont je suis sûre que je ne parle pas encore pour le moment, c’est ma vie avant que je ne devienne comédienne. Je le ferai dans les temps à venir et aussi, je ne parle pas de ma vie amoureuse.

TOGOCOM – FORFAIT FIN ARTICLE

Deux qualités ?

Je suis optimiste et je suis très endurante, pour ne pas dire déterminée à affronter avec patience toute épreuve que la vie pourrait me présenter.

 

Comment êtes-vous devenue artiste comédienne, un univers dominé par les hommes ?

Toute jeune à l’école, j’aimais la scène et j’étais toujours prête à prester pendant les semaines culturelles de l’école. Mais je n’avais jamais pensé en faire un métier. Des années plus tard, j’ai dû affronter la vie dans l’une de ces facettes bien traumatisantes. Donc, je sors de cette épreuve avec une incapacité de m’exprimer ou de tenir une conversation. Donc à la base de ma vie d’humoriste, c’était pour me guérir de mes maux, apprendre à m’ouvrir et être libre en moi, retrouver ma confiance en moi. Puis, mon amour pour la scène a repris vie et voilà.

 

Farouz sur scène

 

À vos débuts, avez-vous eu l’accompagnement de vos proches ? Votre famille a-t-elle trouvé sérieux votre travail ?

Au début, personne ne me prenait au sérieux. Même moi par moment, je me posais des questions, est-ce vraiment ce que je veux faire? Mais j’ai continué parce que, à travers cela, je pouvais me rééduquer, je remarquais des améliorations et je pouvais enfin m’en sortir de mon traumatisme et alhamdoulilah, aujourd’hui, je peux dire que ça va. Je m’en réjouis bien de mon métier et je ne l’exerce pas seulement pour moi, mais aussi pour ce bonheur de voir les gens sourire et rire quand je suis devant eux. C’est une réussite pour moi et je rends à Dieu.

 

Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face dans le domaine humoristique ?

Au début, mon statut de musulmane posait un peu de problème vis -à- vis du regard de ma communauté. Aujourd’hui, je pense que les gens ont compris qu’être artiste ne veut pas systématiquement dire qu’on est sur un mauvais chemin. Il faut juste savoir faire la part des choses. Après, je peux relever les manques de scènes. Aujourd’hui, Dieu merci, on a des COMEDY CLUB qui s’animent chaque mois ici à Lomé. Ce qu’on souhaite maintenant, c’est de pouvoir avoir plus de projecteur sur les humoristes togolais.  Et je pense que c’est ce que vous êtes en train de faire. Merci à vous.

 

Les paroles que vous dites sur scène, sont-elles instantanées ou préparées ?

Sur scène, la plus grande partie de la prestation est préparée et après, il y a des moments où tu improvises, parce que, peut-être, il y a une interaction avec le public ou peut-être un imprévu technique survient.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Mes sources d’inspiration, c’est tout ce qui m’entoure et ma vie.

Aujourd’hui, quel est votre plus grand défi ?

Mon plus grand défi est de toujours prouver et de rassurer les Togolais que oui, ils ont commencé à croire en moi et ils n’ont pas eu tort.

Vos projets ?

Mon projet est mon One Woman show que je prépare et je compte vraiment en faire une réussite et une référence insha Allah.

Un message pour la jeunesse, surtout féminine qui veut embrasser la comédie ?

Pour la jeunesse qui veut embrasser la comédie, je lui dis, être humoriste, c’est un travail comme tout autre et dans tout travail, il faut bien s’y mettre et travailler dur pour jouir de ses fruits.

 

 

VIOLENCE
  1. Medraf dit

    Force et courage à vous, Madame

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter Lire la suite

Soutenir Afrikelles à produire des contenus de qualitéVotre don ici