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Choses vues et constatées : Le vélo soulage la vie des femmes à Dapaong

Le vélo est un moyen de transport très utilisé dans la préfecture de Tône. Dans chaque famille pratiquement, l’on trouve un ou plusieurs vélos. Ce moyen de transport est généralement plus utilisé par les femmes dans cette localité du Togo, proche du Burkina-Faso. Cela peut se comprendre quand on sait qu’il coûte peu et est plus économique que les véhicules (moto, voitures…). Il facilite le déplacement des femmes, surtout celles qui vivent dans les villages enclavés.

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En circulation à Dapaong, ce qui peut rapidement attirer l’attention d’un étranger, c’est bien l’abondance des vélos. Dans toutes les rues, sur les grandes routes comme sur les petites, l’on retrouve des femmes allant à vélo. Choses surprenantes, il n’y a pas que les jeunes filles ou jeunes femmes qui l’utilisent, même celles du 3ᵉ âge se déplacent à vélo.

Samedi, c’est le jour du marché. Sur le tronçon Toaga-Tingbaan, nous apercevons en l’espace de dix minutes une vingtaine de femmes à vélo, certaines, avec un passager à l’arrière, d’autres, des sacs remplis et attachés, prenant la route du marché. ‘Je viens de Sidik, je vais au marché pour acheter les condiments pour la maison’, nous renseigne Arzouma, mère de famille. Sans ce vélo, elle aurait marché environ 15 km avant d’arriver au marché : « j’ai prié pour avoir le vélo. Le jour que mon mari me l’a ramené, j’étais tellement heureuse. C’est le plus beau cadeau qu’il puisse me faire. Depuis, je n’ai plus de mal à me déplacer pour venir en ville », ajoute-t-elle.

Dans le village de Namongou, le vélo sert à aller aux champs. “Ma tête et mon cou ont pris du repos depuis que j’ai le vélo. Pour les récoltes de sorgho, avant, j’étais obligée de transporter les produits sur la tête, de faire plusieurs voyages avec mes enfants“, a confié Bilah, cultivatrice. La source d’eau la plus proche de la concession de la famille de dame Bilah est à 15 minutes de marche. Une véritable corvée d’eau soulagée aujourd’hui par la présence du vélo dans la famille de sept personnes. D’ailleurs, la cheffe du groupe, fait une tontine pour acheter un second pour l’ainée des enfants, un nouveau futur lycéen.

Le vélo coûte entre 25 000 francs CFA, 50 000 francs alors que les motos un peu plus de 300 000 francs CFA. Aussi, les coûts des pièces, de réparation est moindre par rapport aux autres moyens de transports, sans oublier qu’avec le vélo, l’on n’a pas besoin de carburant pour se déplacer. Mais, l’effort physique déployé limite parfois les déplacements à vélo.

 

 

Eugenie GADEDJISSO TOSSOU

 

 

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