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Egalité et équité genre : « la pauvreté est essentiellement féminine », dixit Yawa Kouigan

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Les femmes au Togo sont plus nombreuses que les hommes. En 2021, elles représentent 50,7% de la population contre 49,3 % pour les hommes. Celles-ci sont malheureusement plus exposées aux difficultés et vivent beaucoup plus dans des conditions précaires. Bien qu’aujourd’hui, la promotion de la femme au Togo a permis d’avoir des femmes à certains postes décisionnels, la majorité tire le diable par la queue.

La condition de la majorité des femmes n’est pas toute rose. Depuis des décennies, elles sont celles qui manquent suffisamment de revenus et font plus face à la précarité. L’inégalité entre les sexes, les stéréotypes, les us et coutumes… empêchent les femmes d’être financièrement autonomes et épanouies . « La pauvreté est essentiellement féminine. Quand vous abordez les changements climatiques et toutes les difficultés qui en résultent, la vulnérabilité là-bas est aussi essentiellement féminine. Nous plaidons pour que les choses se rééquilibrent progressivement. Il ne s’agit pas de faire une révolution mais d’évoluer vers plus d’égalité et d’équilibre », a déclaré Yawa Kouigan, Maire, Présidente de la Faîtière des Communes du Togo (FCT).

 

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Bien que talentueuses et battantes, plusieurs femmes vivent plus dans la misère que les hommes puisqu’elles sont appelées à se consacrer à la famille (vie de foyer, travaux domestiques…) et à ne pas chercher des sources de revenus. Cette situation ne devrait pas exister, puisque les hommes et les femmes naissent avec les mêmes capacités et aptitudes, précise la première femme Maire de la ville d’Atakpamé au Togo : « la compétence, la capacité et l’intelligence n’ont pas de genre en réalité. Quand vous naissez filles et que l’environnement vous accueille, que vous avez le droit à l’éducation, que vous avez le droit à la formation et que vous y ajoutez du travail et de l’engagement vous y parvenez. C’est exactement la même chose lorsque vous naissez garçon », a affirmé Yawa Kouigan.

Les femmes font plus de la moitié de la population. Il est donc nécessaire de leur accorder les mêmes chances de réussite et les mêmes conditions de vie.

 

 

Eugenie GADEDJISSO TOSSOU

 

 

 

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