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Togo : l’église veut des jeunes filles autonomes

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Pour une toute première fois, des jeunes filles des églises des Assemblées de Dieu du Togo se sont retrouvées et ont discuté de leur autonomisation. Porté par l’association Mission des Assemblées de Dieu dans les Écoles et sur les Campus, ce fora a permis d’inciter les jeunes filles à l’entrepreneuriat.

La MADEC a célébré en différé ce samedi 1er avril 2023, la journée internationale des droits des femmes. Une commémoration, première du genre, a réuni au temple du calvaire à Lomé, près d’une centaine de jeunes filles sous le thème « l’autonomisation de la jeune fille : quelles démarches pour y arriver ? ». Avant même les 3 panels de discussions, ces jeunes filles ont été entretenues sur l’estime et la confiance en soi à travers une conférence inaugurale.

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Le premier panel a porté sur « l’autonomisation par l’entrepreneuriat », animé par Mme Tsogbé-Akogo Lunès, assistante administrative et finances. La panéliste a expliqué les concepts clés de l’entrepreneuriat, son importance et a relevé quelques activités génératrices de revenus que les jeunes filles peuvent initier : « les jeunes filles peuvent exercer dans trois activités essentiellement. En premier, les activités de commerce, notamment l’achat et la revente de produits ; les petites prestations de service comme la tenue de la comptabilité des micros entreprises et les petites activités de transformation, en exemple la production de jus naturel et de yaourt », a-t-elle expliqué. Deux jeunes femmes entrepreneures, Mesdames Akouetévi Adanou Assaba Hortense et Wattara Frankjah ont partagé leurs expériences avec l’assistance.

 

Les panélistes du premier panel

 

Le second panel, portant sur « Réussir à concilier les activités académiques et celles de l’église : l’impératif de la culture de l’excellence de la jeune fille », est animée par Mme Bossou-Soédjédé Mimi, Responsable de la Maison TV5 Monde, Conseillère Municipale et le dernier panel est intitulé : « De la nécessité de se préserver jusqu’au mariage » animé par Edan Christine, Gestionnaire, Écrivaine.« Ma décision après cette conférence est de m’abstenir jusqu’au jour du mariage pour plaire à Dieu. Aussi, je souhaite vraiment être demain une femme impactante et donc, je me mets au travail dès aujourd’hui », nous a confié Adibolo Ami Bienvenue, diplômée d’une licence en Biologie et venant de la paroisse des AD d’Apédokoè. Tout comme elle, NOTOKPE Kafui Arnaula, étudiante en gestion, a pris également de décision : « je dois entreprendre. En tant que jeune fille, quand tu entreprends, tu as des revenus qui te permettront de ne pas demander aux hommes et d’alléger la tâche aux parents » affirme-t-elle.

Vu l’engouement autour de cette première édition, les premiers responsables de la MADEC pensent déjà à l’acte 2 : « Pour une première édition, nous rendons grâce à Dieu pour la motivation et l’engagement. La méthode participative nous a permis de remarquer l’intérêt des jeunes filles sur la thématique. Nous avons déjà noté les thématiques qui feront objet de la deuxième édition, et elle sera grandeur nature par la grâce de Dieu » a précisé le Président de la MADEC, Ferdinand EMIDE.

La MADEC se veut une association d’accompagnement et d’appui aux jeunes leaders chrétiens.

 

 

 

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