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LA FÉMINISATION DES NOMS DE MÉTIERS, GRADES ET TITRES : LE MASCULIN TOUJOURS EN POSITION OFFENSIVE. POURTANT…

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AVANT ARTICLE

Quel nom utilisé ? Son féminin existe ? Ne suis-je pas en erreur ? Faut-il utiliser le nom, titre masculin pour désigner le féminin ? Autant de questions qui taraudent l’esprit de plusieurs personnes en situation de rédaction ou de discours. Si l’académie française a dit oui depuis 2019 à la féminisation des noms de métiers, grades et titres, les usagers de la langue française, surtout de l’espace francophone hésitent. Mais pour Claudie BAUDINO : « Ne pas féminiser les noms de métier, c’est invisibiliser les femmes. » Et à Eliane Viennot, linguiste autrice d’un ouvrage intitulé Le langage inclusif  : Pourquoi, Comment ?   d’ajouter : « La langue française a déjà tout ce qu’il faut pour parler des femmes et des hommes à égalité​ ».

 

La féminisation des noms des métiers : qu’est-ce que c’est ?

Selon Wikipédia, « la féminisation des noms de métiers est une politique linguistique visant à faire évoluer les substantifs désignant des métiers vers des formes féminisées de façon à rendre plus visible le rôle des femmes dans la vie publique et professionnelle. »

Soulignons, avant tout  que,  la féminisation des métiers n’a été officiellement adoptée par l’Académie française que récemment, le 1er mars 2019. Philippe Blanchet, Professeur de Sociolinguistique à l’université Rennes 2 est clair : « La féminisation des noms de fonctions, de métiers et de titres est prescrite dans toutes les administrations depuis 1986. Elle a été rappelée par la circulaire du 6 mars 1998, qui a été complétée par une annexe, une recommandation de la Commission de terminologie. » 

La féminisation des noms de métiers face à une résistance masculine vivace

Il est généralement admis que plusieurs métiers sont classés de par le passé comme des métiers réservés aux hommes uniquement. La société a d’ailleurs institué cet état de fait comme une norme. C’est pourquoi, quand, une fille veut par exemple apprendre la menuiserie, la maçonnerie ou encore être une conductrice de taxis, attendez-vous à des interrogations pareilles: “C’est tout ce que tu as trouvé ?”, “Toi, tu peux  faire le travail de maçon ?”… Là découlent généralement d’autres orientations professionnelles: il est alors proposé à la femme, des métiers que nous pouvons, de façon ludique, appelés “les métiers des 3C” : Coiffure, Couture, Cuisine.

Une évolution remarquable

Malgré la forte masculinisation des métiers, titres et grades, il est frappant de remarquer en ce 21-ème siècle que nombreuses sont les femmes qui s’adonnent aux métiers jadis étiquetés “masculins”. Au même moment, plusieurs femmes accèdent à des postes de responsabilité dans les sphères décisionnelles dans plusieurs domaines. Bonne nouvelle! C’est une réalité indéniable. Mais, cette féminisation engendre un souci linguistique chez plusieurs interlocuteurs.

Pourquoi? Nombreux hésitent, quand il s’agit de désigner par un nom une femme exerçant une profession ou occupant un grade, un titre, bref un poste de responsabilité. Tellement, la masculinisation est ancrée. Ici, nous allons relever quelques exemples et profiter pour mettre en lumière ce qu’il faut dire devant de telles situations .

Justice à la femme !

Oui, Si la féminisation des professions, titres, grades est une réalité, l’usage des termes appropriés pour désigner ces femmes est quasi inexistant. On peut s’amuser en qualifiant cela “d’injustice linguistique”. Rendons  justice à la femme !

Vous parlez de femme? Feu vert… Vous pouvez dire:

 

Cheffe, Écrivaine, Lieutenante-colonelle, Sergente-chef, Autrice, la Première Ministre, Ferrailleuse, Abesse, la Professeure, Inventeure, Mairesse, La Procureure, Autrice, Préfète, Maitresse de conférences, Caporale, Lieutenante…

 

Voilà quelques mots que nous pouvons utiliser dans notre vocabulaire dans des situations appropriées lorsqu’il s’agit des femmes. Cela contribuera à renforcer de façon singulière, dans le champ linguistique, l’image de la femme. Par ailleurs, plusieurs jeunes filles s’adonnent de plus en plus de nos jours à des métiers jadis qualifiés de « métiers d’hommes. ». Les défis liés au marché de l’emploi en sont pour quelque chose. 

VIOLENCE
  1. Kini k. Martin dit

    Ok,selon des examples cités
    On peut utiliser l’article” la”?

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