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BENIN : Des gynécologues obstétriciens plaident pour l’élargissement des conditions d’accès au choix complet de l’avortement

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Au Bénin, 3 avortements sur 4 sont clandestins selon le collège des gynécologues obstétriciens du Bénin (CNGO/B). C’est à juste titre que la Fédération Internationale des Gynécologues Obstétriciens (FIGO) à travers sa filiale béninoise a organisé un atelier de sensibilisation le mercredi 28 septembre 2021 sur le sujet. Activité inscrite dans le cadre de la Journée Mondiale du Droit à l’Avortement célébrée dans le monde chaque 28 septembre.

Selon Dr Raphaël TOTONGNON, Président de la branche béninoise de la FIGO, l’accès à l’avortement sécurisé réduit les risques de décès des femmes. Ceci dans la mesure où les restrictions sur l’avortement encouragent son caractère clandestin. “Selon les statistiques de l’Enquête Démographique de Santé (EDS) Bénin de 2016 les avortements continuent de participer à proportion de 15% au taux de décès maternel ” a déclaré Dr Raphaël Totongnon.

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Préoccupé par cette situation, le collège des gynécologues obstétriciens entend adresser au ministre Béninois de la Santé, un plaidoyer afin que ce dernier plaide en retour auprès de ses collègues du ministère des affaires sociales et de la microfinance et les autres médecins sectoriels pour que les députés aussi puissent réfléchir dans le sens d’élargir les conditions d’accès au choix complet de l’avortement au Bénin.

Clodette AFATOGNON, une participante à cette rencontre fait remarquer que cette initiative est positive en ce sens qu’elle intervient pour sauver des vies et non pour encourager les femmes à procéder à des avortements anarchiquement.

Laurence Monteiro, Présidente de l’association des sages-femmes du Bénin, pense qu’il faut avant tout prévenir l’avortement clandestin en démystifiant les questions de la sexualité, et sur le sujet, les responsabilités sont partagées. “Aussi bien les parents que les enseignants et l’Etat doivent s’investir dans cette éducation sexuelle pour sauver les enfants” a-t-elle ajouté.

Par ailleurs pour accompagner les parents dans cette éducation à la sexualité, le guide du dialogue parent-enfant en santé sexuelle et reproductive (SSR) a été élaboré par le ministère des affaires sociales avec le soutien financier des Pays Bas.

La célébration de la journée mondiale du droit à l’avortement initiée par les nations unies depuis une dizaine d’années est à sa deuxième édition au Bénin.

 

Jessica ABRAHAM GAUTHE

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