TOGO : Les femmes d’affaires togolaises vont se prononcer sur la ZLECAF
Les femmes sont en première ligne des activités commerciales. C’est à juste titre, que le Secrétariat de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf) a jugé important de les associer à l’émergence du commerce transfrontalier. Il a initié ainsi des séances de consultation avec des femmes des pays membres. L’étape du Togo est lancée ce Jeudi 22 juillet 2021.
Officiellement, les consultations nationales des femmes togolaises dans le commerce de la ZLECAF sont lancées ce jeudi 22 juillet au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de Lomé.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, Claude Talime Abe a affirmé que les femmes jouent un rôle très important dans le commerce intra-africain, et représentent généralement la majorité des commerçants transfrontaliers à travers le continent. Mais, le représentant du ministre du commerce de l’Industrie et de la Consommation Locale a fait l’amer constat que « si l’Afrique se distingue du reste du monde avec la plus grande proportion de femmes commerçantes du monde, leur part dans le commerce reste largement inférieure à celle des hommes, et leurs besoins et perspectives rarement pris en compte dans le processus d’intégration régionale. » a-t-il souligné.
La Présidente de la Fédération des Femmes Entrepreneures et Femmes d’Affaires du TOGO (FEFA Togo) Candide BAMEZON-LEGUEDE, souligne que « c’est quand les femmes veulent aller isolement que ça ne marche pas. » Ces consultations viennent donc offrir une plateforme regroupant les femmes entrepreneures et commerciales afin qu’elles puissent exprimer leur besoin sur la ZLECAF et identifier les opportunités.
Le Processus est et sera facilité par le Programme des Nations unies pour le développement PNUD Togo et ONU femmes.
La ZLECAf regroupe 44 pays africains dont le Togo. Il vise à créer un marché unique pour les marchandises, les services et la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain.