Même s’ils constituent un moyen de communication et de divertissement pour les utilisateurs, les réseaux sociaux font naître chez les filles une forme de violence. Grace à l’appui de Plan International, les filles à travers le monde s’organisent pour mettre fin au harcèlement en ligne.
Dans la lettre ouverte adressée aux responsables des plateformes sociaux, elles assurent que la violence en ligne est plus grave que celle de la rue : « parmi les filles harcelées, 37% issues d’une minorité ethnique disent l’avoir été en raison de leur appartenance ethnique ou de leur race. Et 56% des filles s’identifiant LGBTIQ+ qui sont victimes de harcèlement disent l’être en raison de leur identité sexuelle. » renseignent-elles dans la lettre.
La solution qu’elles proposent pour être libres en ligne : « Parlez-nous ! Écoutez nos expériences ! Travaillez avec nous pour créer des mécanismes de signalement de violences plus efficaces qui répondent aux besoins des filles et tiennent les auteurs responsables.»
Un hashtag est créé à cet effet « #LibresDEtreEnLigne » pour faire entendre la voix de ces filles.
Geoffroy AYEKE