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 INTERVIEW : de l’immobilier à la cosmétique, Aïda Kacharel CEO Naïda cosmétique se dévoile

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La persévérance, l’endurance sont deux qualités qu’on retrouve chez Aïda Kacharel, cheffe d’entreprise. La jeune togolaise, entrepreneure et CEO des entreprises Naïda cosmétique s’est taillée une place dans l’univers de la cosmétique au Togo. Aida Kacharel, a connu les secousses de l’entrepreneuriat d’abord dans l’immobilier avant de s’orienter vers la cosmétique. Aujourd’hui, l’entrepreneure avec son entreprise Naïda Cosmétiques pénètre le monde avec sa gamme de soins ‘Philippino Skin Care’ qu’elle a pensé et conçu. Par passion, elle s’est intéressée à la cosmétique, y est restée pour en faire une entreprise qui emploie près d’une vingtaine de jeunes. Avec trois boutiques à Lomé au Togo dans les quartiers Totsi, Baguida et Agoe Zongo, l’entreprise livre ses produits un peu partout dans le monde.

Aïda Kacharel, CEO de Naïda cosmétique, se dévoile un peu plus et parle de ses produits dans cette interview. Bonne lecture !

 

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Qu’offrez-vous comme services et produits ?

Nous offrons beaucoup de choses en matière de traitement, d’entretien de la peau. Nous sommes une solution à tout problème de peau que ce soit des brûlures de corps, des problèmes de démangeaison, des peaux qui sont à tendance acnéique, tout ce qui peut concerner la peau. Nous ne sommes pas là que pour commercialiser des produits. Nous faisons des conseils avant l’achat des produits et également un suivi pendant une période pour observer les effets du produit sur le client.

la cosmétique est un gros investissement.

Généralement, le client envoie par WhatsApp, sa photo en naturel, sans maquillage et sans filtre, avec un message pour expliquer son problème et ce qu’elle souhaite, une sorte de consultation. C’est après cela que je conseille les produits et les soins à faire. Il y a certains qui préfèrent venir directement à la boutique, c’est la même procédure. Accueil, écoute, conseil et suivi.

Comment êtes-vous devenue spécialiste en produits cosmétiques ?

Tout d’abord, la cosmétique a toujours été une passion pour moi. J’ai commencé en 2017, en ce moment, au Togo, il y avait très peu de personnes dans le domaine. Mais bien avant, j’étais déjà en entrepreneuriat, mais dans le domaine de l’immobilier, donc je connaissais un peu les difficultés de l’entrepreneur et j’avais une base financière. Heureusement parce que la cosmétique est un gros investissement. Il faut beaucoup investir beaucoup pour avoir des produits de bonnes qualités.

 

J’avais commencé avec les produits grand public que j’exposais dans ma boutique pour la vente. Au fur et à mesure, mes clientes me demandaient de leur faire des compositions et mélange de savon. Là, j’ai compris qu’il fallait suivre des formations pour être plus professionnelle. Je me suis donc rendue en France puis au Cameroun. C’est comme ça que Naïda cosmétique a commencé par se développer. Je peux affirmer sans aucun doute que nous faisons partie des pionniers dans le domaine ici au Togo.

Les formations suivies ici et là vous servent à quoi précisément ?

Je dirai, que la formation a été le point de départ, d’agrandissement de notre société. Elles m’ont permis de mieux comprendre les problèmes de peaux, les produits, les compositions à faire et à ne pas faire et aujourd’hui à créer ma propre gamme de produits Philippino Skin Care. C’est une marque déposée de Naïda cosmétiques.

Pour qu’elle soit de bonnes qualités, je me suis tournée vers les grands laboratoires. Vous pouvez bien imaginer en termes d’investissement ce que cela a bien pu me coûter ! Mais aujourd’hui, je suis calme parce qu’avec Philippino skin care, nous traitons tous les problèmes de la peau. Sur 100 personnes, on peut avoir au moins 98 % de satisfaction.

 

Je ne m’arrête pas là, je réfléchis à chercher mieux, à étendre Philippino skin care dans toute l’Afrique et pourquoi pas dans le monde entier.

 

Que pouvez-vous dire par rapport à l’engouement autour de vos produits ?

Quand le produit est bon, il n’y a que des commentaires positifs et par ces bons commentaires on gagne plus de clientèle, c’est ce que nous vivons aujourd’hui. Je suis contente, je suis fière des résultats. Je ne m’arrête pas là, je réfléchis à chercher mieux, à étendre Philippino skin care dans toute l’Afrique et pourquoi pas dans le monde entier. Déjà, nous faisons des expéditions un peu partout dans le monde, notamment au Mali, Burkina-Faso, Canada, États-Unis, en Europe grâce à notre partenaire DHL.

Le début a été toujours difficile, mais demain promet. Ne jamais abandonner en chemin.

 

Quelles sont les grandes difficultés que vous rencontrez ?

Ma plus grande difficulté fut la recherche de la qualité. Aujourd’hui, il y a des milliers de laboratoires, il y a de milliers de produits sur le marché, mais ce ne sont pas eux tous qui fonctionnent. Je suis allée dans plusieurs villes dans le monde, dans plusieurs laboratoires pour pouvoir avoir la bonne qualité. Heureusement, j’en ai trouvé. Quand je donne Philippino skin care à une cliente, je dors tranquillement.

L’autre difficulté est ma limite. Il y a des peaux qui viennent, avec beaucoup de problèmes, que je ne peux malheureusement pas traiter. Dans ce cas, je réfère la personne à un dermatologue. Je connais mes limites et je ne les dépasse pas. Une maladie de la peau, ce sont d’abord des analyses, peut être de sang, mais moi, je ne traite que l’extérieur de la peau.

Il y a aussi la gestion de la clientèle. J’ai plus de 17 000 contacts sur WhatsApp. C’est là que je gère toute ma clientèle. Je réponds à chaque message personnellement pour soit conseiller un produit soit faire ma publicité. Je suis donc constamment sur mon téléphone et les messages pleuvent !

Il y a aussi que certains clients trouvent nos produits un peu coûteux, ce qui n’est pas le cas. Avec 5 000 francs CFA, vous pouvez tester un produit de Naïda cosmétique. C’est la haute qualité et la qualité à un prix. Je ne vends pas juste pour de l’argent, je vends pour satisfaire des besoins.

 

 

Que pouvez-vous dire pour rassurer les personnes qui craignent des effets secondaires en utilisant vos produits ?

 

Aucun produit n’est sans effet secondaire. Même les médicaments pharmaceutiques ont des effets secondaires. Cela est encore plus palpant quand on ne respecte pas le dosage. Je le dis toujours, quand on commence un produit, il faut observer si la peau l’accueil bien ou pas et arrêter si vous ressentez des malaises. Quand tu achètes des produits chez moi, à chaque semaine d’utilisation, tu me fais un retour pour que je te suive et savoir s’il faut faire des ajouts ou des retraits de produits. Sinon avec Philippino skin care, je peux dire à 98 %, qu’il n’y a aucun souci pour la peau.

 

Avec votre expérience, que pourriez-vous dire à une femme ou jeune femme qui souhaite se lancer en entrepreneuriat ?

 

J’aime voir les jeunes filles entreprendre, cela me rend fière et me rappelle mes débuts. Je ne suis pas aussi riche aujourd’hui, mais je n’hésite pas à soutenir une jeune entrepreneure.

J’aimerais dire à la jeunesse, d’être endurante et persévérante. Le début a été toujours difficile, mais demain promet. Ne jamais abandonner en chemin. Je comprends qu’à un moment, on est fatigué et épuisé. Cela m’est aussi arrivé, mais la passion triomphe toujours.

 

Propos recueilli par Eugenie GADEDJISSO TOSSOU

 

 

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