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TOGOCOM – FORFAIT EN HAUT
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Le cancer du sein, comme une épée de Damoclès, constitue un véritable danger qui plane sur la tête des humains. Les femmes en sont les plus grandes victimes. Selon une étude publiée en février 2021 par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS, le cancer du sein touche plus de patients dans le monde et dépasse même celui du poumon. À l’échelle mondiale, les chiffres sont ahurissants : en 2020, on a recensé 2,3 millions de femmes atteintes du cancer du sein et 685 000 décès par cancer du sein dans le monde. La mort rôde autour des seins ! Au Togo, la situation est loin d’être rose.

Au Togo, la situation est morose, mieux, alarmante surtout quand on se rend compte que la prise en charge est inexistante formellement dans la politique de santé publique. Le rapport du Globocan (Observatoire Mondial du Cancer) de 2020 donne une estimation de 5.208 cas diagnostiqués du cancer au Togo, avec comme décès pour la même période 3.486. En termes de pourcentage, cela fait 66,59%. « Environ 70% des personnes qui souffrent du cancer au Togo en décèdent. », précise le rapport

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Si le Togo, rien qu’en 2020 enregistre ce taux de décès dû au cancer c’est généralement faute de diagnostic rapide et du manque de moyens criard des victimes. L’Etat n’a pas une cellule officielle de prise en charge complète pour le cancer de seins ! Même si en 2015, le gouvernement a créé par décret, l’Institut national de cancérologie, il n’est jusqu’ici, que concentré à une seule personne et sans matériels. Seulement, quelques associations luttent pour apporter soutiens matériels et financiers aux victimes mais c’est un parcours de combattants. Il leur faut des appuis pour poursuivre la mission humanitaire. Des appuis souvent introuvables !

A voir les chiffres, le cancer de seins a tué plus de dix fois que la Covid-19 dans notre pays. Pourquoi, l’on ne peut pas mobiliser les mêmes ressources pour sauver les victimes du cancer de seins ? Au Togo, très souvent, ce n’est pas la maladie (n’importe laquelle) qui tue directement, mais l’ordonnance médicale. C’est une réalité indéniable, le peuple vit au minima avec des calculs économiques inconstants.
Les prix des produits, des matériels ont augmenté. Des taxes s’imposent et compliquent la situation. Du coup, nombreux sont des compatriotes qui ne peuvent pas se donner le plaisir de s’offrir des médicaments prescrits.

Journée internationale des droits des femmes, une occasion ratée de plaidoirie !

Le 8 mars 2022, le Togo comme tous les pays du monde a célébré la journée internationale des droits des femmes. Cette journée devrait être l’occasion à saisir pour des actions solennelles pour demander formellement la mise en place d’une cellule nationale de prise en charge complète de ce mal qui ronge et tue en silence les femmes. Mais rien à signaler.
Généralement, les victimes se tournent vers les bonnes volontés pour des appels à don. Mais ça va continuer jusqu’à quand ?
Appel à don… C’est véritablement un saut dans l’inconnu… Pendant que les victimes souffrent… Rien n’est sûr que la somme demandée sera atteinte ! Dans un pays qui vante des croissances économiques, où se trouve l’effet sur la population si cette population doit lancer des appels à don avant de se soigner ?

Comment sommes-nous si insensibles à cette réalité qui n’épargne personne ? La notion de solidarité serait-elle qu’un simple mot d’hypocrisie ?
Il se trouve que notre ministère de la promotion de la femme s’occupe aussi de l’action sociale et est dirigé par une femme. Il se trouve que le gouvernement prend à cœur la question du bien-être des femmes. Il se trouve aussi que la promotion de la femme est un point important au sommet de l’Etat. La prise en charge des femmes ou des compatriotes victimes du cancer de seins ne devrait pas être un labyrinthe.

La situation est critique. Nos mamans meurent du cancer de seins dans le dénuement total. Il est plus qu’urgent que l’assurance maladie universelle soit effective, peut-être, la solution à ce mal !

 

La rédaction. 

VIOLENCE
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